Dans une récente publication du 22 juillet 2020, des chercheurs viennent de démontrer que des composants d’Artemisia annua, la célèbre plante anti-malaria utilisée dans de nombreuses régions du monde
https://www.bernardsudan.net/covid19-chloroquine-et-artemisia-vers-une-autre-solution/, avaient une efficacité encore supérieure à celle déjà démontrée de l’hydroxychloroquine https://www.bernardsudan.net/mecanisme-daction-de-la-chloroquine-contre-le-covid-19/, permettant ainsi de développer une nouvelle stratégie encore plus efficace contre les infections virales, notamment à coronavirus (Covid-19) après les très bons résultats déjà obtenus avec le protocole du professeur Didier Raoult de l’IHU Marseille (hydroxychloroquine + azithromycine) : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32593867/
https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/07391102.2020.1796809
« L’artémisinine et ses dérivés, un agent antipaludique, présentent une liaison plus puissante aux points chauds de liaison Lys353 et Lys31 de la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 que l’hydroxychloroquine: réutilisation potentielle de l’arténimol pour COVID-19 »
La traduction du résumé des travaux publiés montre le monde d’action de ces composants d’Artemisia annua, notamment l’artésunate, l’artémisinine et l’arténimol au niveau de la liaison au récepteur de la protéine SARS-COV-2 Spike par études d’amarrage moléculaire :
« Les herbes médicinales se sont avérées au fil de l’histoire être une source de remèdes multiples.
Dans cet article, nous démontrons comment l’hydroxychloroquine peut agir comme un bon inhibiteur du domaine de liaison au récepteur de la protéine SARS-CoV-2 Spike à l’aide d’études d’amarrage moléculaire.
Nous dévoilons également comment l’hydroxychloroquine peut interférer dans la prévention de Lys353 dans hACE2 d’interagir avec le hotspot de liaison correspondant présent sur la protéine Spike.
Un dépistage plus poussé de l’artémisinine et des composés dérivés a produit un meilleur score d’amarrage Vina que l’hydroxychloroquine (-7,1 kcal mol-1 pour l’acide artélinique contre -5,5 kcal mol-1 pour l’hydroxychloroquine).
L’artésunate, l’artémisinine et l’arténimol ont montré deux modes d’interactions avec les points chauds de liaison Lys353 et Lys31 de la protéine Spike. L’analyse de la dynamique moléculaire a confirmé que les complexes formés sont capables d’interagir et de rester stables dans le site actif de leurs cibles respectives.
Étant donné que ces molécules sont des antiviraux efficaces avec d’excellents antécédents de sécurité chez l’homme contre diverses affections, nous recommandons leur réutilisation potentielle pour le traitement des patients atteints du SRAS-CoV-2 après des études cliniques réussies.
De plus, un protocole d’extraction de l’artémisinine à partir d’Artemisia annua L. est proposé afin de faire face à la demande mondiale urgente potentielle. » Communiqué par Ramaswamy H. Sarma.
Ex Chef de laboratoire en toxicologie et pharmacologie LabHead Ciba-Geigy, CIBA, Novartis, Bâle, 1975-2006 Research Nicotine as a hapten in seborrheic dermatitis, The Lancet, British Medical Journal, British Journal of Dermatology, Food and Chemical Toxicology, "Nicotine and Immunology" in Drugs of Abuse and Immune Function Ronald R. Watson ed.
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